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Jean Claude Lapalu, et sa quasi religion du vin bio Beaujolais
Vous ne trouverez pas de commentaires sur ses vins dans les guides français. Jean-Claude Lapalu fait partie de ces rares vignerons beaujolais qui n’ont pas attendu que leur appellation – parfois synonyme de vins nouveaux légers – revienne sur le devant de la scène française pour se bâtir une réputation internationale, là où les a priori ont moins d’importance que la qualité intrinsèque du contenu de la bouteille. Pourquoi soumettre des échantillons aux guides, lorsque toute la production s’arrache à l’étranger et que les clients sont contingentés ? Pour la satisfaction personnelle ? Pas d'Ego démesuré chez les Lapalu. Une simple passion du travail bien fait.
Certes, le savoir-faire du vigneron et sa quasi-religion du Beaujolais bio ont été mis en lumière par Robert Parker, qui lors de sa première visite (Jean-Claude Lapalu n'expédie pas ses échantillons aux critiques... mais ne refuse pas leurs visites !) accorde des notes rarement atteintes par des Beaujolais à son millésime 2003 (94/100 pour le Brouilly "Vieilles Vignes" et la "Cuvée des Fous"!), et qui remet ça en 2009 (92-93/100 pour "La Croix des Rameaux") et en 2011 et 2012 (93/100 pour la même cuvée) puis 2013 (92/100 pour le Côte de Brouilly).
Aujourd’hui, les Beaujolais de Lapalu (installé depuis 1996) sont disponibles en France chez quelques bons cavistes et sur quelques grandes tables (Taillevent, Drouant, le Grand Véfour), mais guère plus. Heureusement, l’hospitalité ineffable de M. et Mme Lapalu nous a permis de sceller en 2013 notre partenariat "toute France" autour d’une magnifique blanquette … et d’une Croix des Rameaux 2011 qui aurait mérité de vieillir… mais l’impatience de découvrir ce nouveau millésime à peine embouteillé (sans filtration comme d’habitude) et aux stocks déjà épuisés était trop grande…
La plupart des amateurs de très grands vins sont rompus à la dégustation des Cabernet, Merlot, Grenache, Syrah et autres Pinot Noir ou Chardonnay ; pour ne citer que les stars de Bordeaux, de Bourgogne ou du Rhône. C’est le moment de découvrir ce qu’est capable de proposer un grand gamay noir à jus blanc ! Sans parler de l'incontournable rapport qualité-prix (difficile à évoquer, c'est tellement subjectif!), ces vins présentent avant tout un fruit incomparable, et une "buvabilité" à toute épreuve. Mal à la tête, moi ? Jamais !
Bien entendu, des méthodes de viticulture et de vinification très personnelles y sont pour beaucoup. Connaissant son terroir sur le bout des doigts, telle parcelle – comme les autres jamais exposée aux produits phytosanitaires - est vinifiée totalement égrappée, telle autre – comme les autres vendangée à la main - en grappes entières toujours très mûres, sans le moindre intrant (sucre, soufre, etc.). Bref, un respect de la nature et des rendements indécents (20 hl/ha sur certains terroirs) qui se retrouvent dans des vins toujours fins et mûrs, qu’il faut découvrir à 15-16°C, après une aération révélatrice.
Notre sélection des cuvées du domaine :
- Tentation : cuvée faite pour une découverte immédiate "sur le fruit", quand les cuvées plus huppées réservent de grands moments après quelques années de garde (5 à 10 ans dans une bonne cave), même si les impatients pourront rapidement en apprécier la complexité.
- La Croix des Rameaux
- Brouilly Cuvée des Fous
- Brouilly Vieilles Vignes
- Côtes de Brouilly
- Le rang du Merle
Pourquoi acheter les Beaujolais du domaine Lapalu ?
Parce que nous les aimons, et que nous croyons que ces vins ont parfaitement leur place dans votre cave ! Mais comme nous l'ont dit certains clients, "nous ne sommes pas objectifs, puisque nous les avons dégustés et choisis pour les vendre : nous sommes intéressés". C'est pourquoi nous préférons "défendre" notre sélection avec les commentaires du vigneron et des guides majeurs, plus objectifs que nous :
J-C Lapalu : "Je pense que le vin doit se nourrir de la nature qui l’entoure, j’ai pensé que la vinification était la chose la plus importante pour revenir à l’état naturel du vin. J’ai axé mon travail sur l’élaboration en oubliant les levures, la chaptalisation, le soufre. Après, je suis revenu à la vigne et ai entrepris la transformation des méthodes de culture sans produits chimiques pour garder le maximum de la vie microbiologique du raisin. Lutte raisonnée, enherbement et baisse des rendements: Ces transformations commencent à porter leur fruit dans la qualité des vins, avec toujours la même recherche de la minéralité et surtout du fruit naturel propres au gamay".
Robert Parker's Wine Advocate, Neil Martin, août 2017 : (traduction "maison")
C’est devenu une tradition, à chaque visite dans le Beaujolais, je m'arrête quelques heures pour m'asseoir avec Jean-Claude Lapalu et déguster son dernier millésime. Il n'y a pas de glamour ici. Sa cave est fonctionnelle, un entrepôt à température contrôlée avec quelques cuves et amphores à l'intérieur, ce qui, je le soupçonne, n'est pas obligatoire pour un vigneron naturel. Mais bon, que faut-il de plus faire du vin ? J'ai demandé à Jean-Claude son point de vue sur le millésime 2016. "Les vins sont très droits et purs", a-t-il répondu. "Le 2015 était plus chaud et les vins plus volatils, et 2016 était plus pur et tendu. Vous pourriez dire que 2015 était plus un millésime pour un journaliste ! J'ai vendangé du 15 au 30 septembre, deux semaines de récolte, un peu plus tard que d'habitude. Ce que j'aime à propos de la 2016, c'est qu'il accentue les aromes. Nous n’avons pas eu de grêle en 2016, et pourtant, il était important d'être vigilant tout au long de l'année, contrairement à 2015". Ceux qui ont lu mes écrits ont sans doute présumé que j’étais contre les vins "nature". Il faut alors relire mes notes : Voici un vigneron naturel qui sait ce qu'il fait, reconnaissant clairement qu'en faisant du vin sans soufre, il doit surveiller tout ce qui se passe depuis la vigne jusqu’à la mise en bouteille. J'apprécie qu'il soit toujours candide/franc sur ses vins, toujours à l'affût de tout ce qui pourrait lui causer des problèmes. Le résultat est une superbe gamme, l'une des plus intéressantes que vous rencontrerez en Beaujolais, quel que soit votre point de vue sur la vinification naturelle. Et j'ai assez ouvert de bouteilles pour faire confiance aux vins de Jean-Claude. Etrangement, j'ai trouvé plusieurs de ses 2016 d’un style similaire aux 2015, souvent assez riches et hédonistes, avec quelque chose de méditerranéen tout en conservant un bon équilibre et une grande fraîcheur.
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